Les réseaux : troisièmes responsables de pollution numérique
Le gouvernement a chargé l’Arcep et l’Ademe à faire une évaluation de l’impact du numérique sur l’environnement. Les études ont été basées sur la totalité du cycle de la vie. Dans leur classement, les réseaux sont en troisième position derrière les Datacenter (en seconde position) et les terminaux (en première position).
Les résultats d’une analyse basée sur le cycle de vie
L’Ademe et l’Arcep ont utilisé des méthodes qui ont été sujettes à controverse, mais ils ont quand même réussi à terminer leurs évaluations. En effet, ils ont mis en place des indicateurs CO2 des données fixes et mobiles sur les factures. Ils ont également utilisé l’appareil d’analyse du cycle de la vie avec onze indicateurs environnementaux et se déroulent en plusieurs étapes : celle de la fabrication, la diffusion, l’utilisation et du recyclage.
Les deux organismes se sont basés sur l’observation globalisée des traces laissées par les services français du numérique dans l’environnement. En l’occurrence, la consommation en électricité de ces derniers représente 10% de la consommation totale en France (environ 48,7 TWh). Leurs émissions de carbone sont de 16,9 millions de tonnes, ce qui représente 2,5% de l’émission globale. Et les déchets qu’ils occasionnent s’élèvent à 20 millions de tonnes. Les plus grands responsables sont les terminaux tels que les tablettes, les Smartphones, les ordinateurs portables et l’écran de télévision. Les réseaux tiennent la troisième position. Et celui qui a le plus d’impact est le réseau fixe (xDSL et FTTx), ensuite le réseau mobile (2G, 3G, 4G, 5G).
