Panne des réseaux informatiques du ministère de la justice
Les greffiers et les magistrats ont dû affronter des difficultés dans la réalisation de leurs tâches quotidiennes. Ils se sont plaints sur les réseaux sociaux de la défaillance du progiciel des services pénaux Cassiopée pendant de nombreux jours.
Le ministère de la justice a pourtant nié le lien entre ces désagréments et le logiciel. Les responsables ministériels de la justice ont expliqué que ces problèmes venaient du fait que les réseaux informatiques de l’État qui permettent une connexion sécurisée étaient saturés. C’est ce qui a engendré cette vague successive de problème de connexion au serveur central contenant les bases de données ministérielles de Nantes.
Les employés de la justice avaient vraiment souffert de cette situation. Dire qu’une journée de problème est déjà dure. On n’ose même pas imaginer le calvaire qu’ils ont dû endurer pendant ces trois jours de panne. Voilà comment la greffière principale de l’Unsa-services judiciaire a décrit la situation.
Pourtant, l’arrivée de cet outil informatique a été très attendue au début. Les magistrats de la cour des comptes avaient constaté que le personnel du ministère de la justice avait attendu un meilleur résultat de cette nouvelle numérisation du service. Mais malgré cela, ils avaient une petite trace de doute.
Mais de toute façon, d’anciennes études faites dans le cadre d’une enquête des magistrats financiers sur la satisfaction des usages ont déjà montré que seul 25% d’entre eux se déclarent satisfaites de ce système informatique.
